Témoignage de Pauline GRANET, Diététicienne-Nutritionniste
Résidence Mutualiste La Noë (35)
🍋 Pourquoi avoir participé à Maison Gourmande et Responsable ?
Notre participation au projet Maison Gourmande et Responsable s’inscrit parfaitement dans la continuité des actions engagées ces dernières années par la Résidence.
Le projet nous permet de nous auto-évaluer, de bénéficier d’outils et d’interventions d’experts mais aussi d’échanger avec d’autres établissements. Ainsi, nous gagnons chaque jour un peu plus en compétences et nous nourrissons de nouvelles idées inspirantes.
Maison Gourmande et Responsable répond également à la volonté de créer une synergie entre les soignants et les cuisiniers ainsi que le responsable culinaire de notre prestataire de restauration.
Le projet nous permet de nous auto-évaluer, de bénéficier d’outils et d’interventions d’experts mais aussi d’échanger avec d’autres établissements. Ainsi, nous gagnons chaque jour un peu plus en compétences et nous nourrissons de nouvelles idées inspirantes.
Maison Gourmande et Responsable répond également à la volonté de créer une synergie entre les soignants et les cuisiniers ainsi que le responsable culinaire de notre prestataire de restauration.
🍋 Quelles actions avez-vous mis en place ?
Pour réduire notre gaspillage alimentaire, nous avons mené une réflexion autour de la présentation des plats et plus particulièrement sur les textures adaptées. L’investissement dans une nouvelle vaisselle a également permis d'aller dans ce sens.
De plus, nous avons constaté que la multiplication des plats (entrée, plat, dessert) ne convient pas forcément aux résidents atteints de troubles cognitifs qui rencontrent plus de difficultés à se concentrer lors des repas. Cela engendre souvent de la frustration pour le résident et donc plus de gaspillage alimentaire. C’est pourquoi, nous avons fait le choix de retirer les entrées du midi (en hiver et autonome seulement) pour les résidents en unité protégée. Ainsi, les résidents ont tendance à manger davantage le plat de consistance ce qui augmente de manière significative la prise alimentaire.
De plus, nous avons constaté que la multiplication des plats (entrée, plat, dessert) ne convient pas forcément aux résidents atteints de troubles cognitifs qui rencontrent plus de difficultés à se concentrer lors des repas. Cela engendre souvent de la frustration pour le résident et donc plus de gaspillage alimentaire. C’est pourquoi, nous avons fait le choix de retirer les entrées du midi (en hiver et autonome seulement) pour les résidents en unité protégée. Ainsi, les résidents ont tendance à manger davantage le plat de consistance ce qui augmente de manière significative la prise alimentaire.
En ce qui concerne la satisfaction, les soignants ou résidents peuvent faire part de leurs retours sur chaque repas dans un cahier de liaison. Ces retours sont étudiés lors de la commission de restauration ce qui nous permet d'adapter directement nos prochains menus avec notre prestataire. De plus, notre chef cuisinier se déplace dans les unités une fois par semaine pour recueillir les impressions sur les repas.
Enfin, pour garantir le maintien de la température des plats et donc la satisfaction, nous avons investi dans un chariot de distribution en liaison chaude et froide. Nous l’utilisons pour tous les résidents pour lesquels le service a lieu en chambre. Nous avons pour projet d’en acheter d’autres.
Enfin, pour garantir le maintien de la température des plats et donc la satisfaction, nous avons investi dans un chariot de distribution en liaison chaude et froide. Nous l’utilisons pour tous les résidents pour lesquels le service a lieu en chambre. Nous avons pour projet d’en acheter d’autres.
🍋À mi-parcours, quels ont été les premiers résultats obtenus?
À mi-projet, nous constatons déjà des résultats avec une diminution de 40% de notre gaspillage alimentaire ce qui traduit également une meilleure satisfaction des résidents. Nous souhaitons réinvestir ces économies générées dans l’évaluation des profils alimentaires de chacun de nos résidents.